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Génération Z et le travail : quelles attentes ?
La génération Z correspond aux « digital natives », les personnes qui n’ont pas connu le monde sans internet contrairement à la génération Y (digital immigrants) qui ont connu la transition vers le numérique.
Nés entre 1997 et 2010, leur rapport au monde et à la société est différent de celui des générations précédentes. Ils ont grandi dans un monde digitalisé, d’incertitude économique et sociale suivi de la crise du réchauffement climatique. Leur rapport au travail est de ce fait différent, les entreprises ne peuvent pas leur offrir les mêmes opportunités qu’aux baby-boomers par exemple.
Les Z seront dans quelques années majoritaires sur le marché du travail. Il est primordial de connaître leurs attentes et leur rapport au travail pour pouvoir y répondre.
D’après Ipsos, ils sont 85% à placer l’ambiance et le bien-être au travail en deuxième position de leurs critères pour choisir un métier, après l’intérêt du poste (92%) et bien avant la rémunération (49%).
Flexibilité, considération et bien-être sont les trois mots d’ordre pour devenir l’entreprise idéale de cette génération :
• Le télétravail mais surtout de pouvoir organiser son emploi du temps
• La considération, être reconnus rapidement pour leurs compétences
• La notoriété de l’entreprise souvent synonyme d’innovation, créativité et motivation
Les Z sont en quête de bonheur et de plaisir professionnel.
Cette génération est beaucoup plus sensible face aux préjugés et les discriminations. En effet elle cherche de l’engagement des employeurs en faveur de la diversité et de l’inclusion.
L’hyperconnexion est l’une de leurs principales caractéristiques, ayant un accès immédiat à l’information, elle va vite et est réactive. Multitâches les définis parfaitement même s’ils apprécient aussi les moments de détente.
Il est évident que la génération Z va être porteuse de nombreux changements dans le monde du travail et notre rapport à la qualité de vie au travail. Pour éviter un conflit générationnel il faut savoir qu’ils ne sont pas la cause de ces changements mais plutôt leur porte-parole. Ces transformations existent déjà dans notre société, à nous de nous y adapter.